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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 12:23
Ouf ! Les exams sont finis, quel soulagement ! Quand on sait qu'il faut obtenir 70 points sur 100 et non 50 pour passer au niveau supérieur, on n'est pas tranquille jusqu'au moment où l'on serre son bulletin de notes entre ses petits doigts tremblants après s'être emmerdé comme un rat mort durant toute la cérémonie de fin de trimestre...

En effet, c'est pendant cette cérémonie que les élèves du niveau 6, le dernier du cursus, se déguisent en honorables lettrés anglo-saxons avec la toge noire et le chapeau carré avec un gland au bout d'une ficelle, qui vous donnent l'air de l'objet sus-cité. En août, si je ne redouble pas, c'est moi qui m'y colle... Mais le fait est que le directeur de l'institut de langues remet  à chacun son diplôme individuellement, c'est peut-être solennel et bon pour l'ego, mais c'est aussi horriblement long. Et en plus, ce semetre, c'était aussi le dernier pour les classe spéciales d'élèves malais, et ils étaient au moins 70...

Mais bon, cette cérémonie était aussi l'occasion d'admirer des performances préparées par quelques élèves. Le groupe d'Asie centrale interprétant Arirang pendant la fête de noel des boursiers persiste et signe :



Après avoir reçu nos diplômes et nos bulletins de notes, et fait nos adieux à la prof, nous nous sommes traînés trempés comme des soupes (y a pas plu depuis des semaines et aujourd'hui il fait de nouveau beau, on a eu du bol, j'vous dis...) dans un sympathique petit buffet de viande à volonté genre "tout ce qu'on peut bâfrer pour 10 000 wons". Yuuya le japonais a bien dû s'en mettre pour 30 000 wons, tant mieux pour lui... On a joué à un jeu kirghize nommé "la pastèque", qui met en scène des bruits répugnants et est autrement indescriptible, on a chanté chacun des chansons de notre pays (les chinois c'était dur de les lancer et pourtant ils étaient trois), et nous avons clôturé la sortie en allant glander au centre commercial. Direction : la salle de jeux vidéos d'arcade, comme des grands enfants ! On s'est éclatés sur des jeux de bagnole (et j'ai battu Mariko la japonaise qui est pourtant une experte, vous voyez que je le mérite, mon permis...), mais la principale attraction, c'était ça :



Ca vient du Japon, ça s'appelle le Taiko, ça reprend le principe des percussion traditionnelles japonaises revues et corrigées de façon ludique. Il suffit tout simplement de taper en rythme, au centre du tambour ou sur le côté. C'est plus dur qu'il n'y paraît... J'ai réalisé un score minable et je ne me suis jamais autant amusée. Et dommage qu'il n'y ait pas eu de Dance dance revolution dans cette salle, y a quelques années je ne m'en sortais pas trop mal, je battais même LN ! (si vous avez vu le film Wasabi, vous avez pu admirer Jean Réno qui s'y ridiculise complètement). Là j'aurais épaté tout le monde. Mais c'est sûrement passé de mode...

Ensuite, direction la salle de sajin stickers ! C'est la même chose que les purikura japonais, on rentre dans une sorte de photomaton grand format (on peut s'y entasser à 6 ou 7), on prend quelques photos en prenant des poses délirantes qui apparaissent ensuite sur un ordinateur où on peut les customiser, mais attention ! Le temps d'utilisation est limité, ça surprend toujours la première fois. On peut y mettre des fonds fluos, y ajouter des petites fleurs, des étoiles, des jolis cadres, et y écrire des messages, sans trop surcharger la photo qui est de la taille d'un timbre-poste, et qu'on peut coller partout où l'on veut. Voici à peu près ce que ça donne, je l'ai mise sur mon carnet de vocabulaire :



Ensuite, on s'est posés sur des tables de food court pour déguster des glaces et discuter un peu avant rentrer chez soi, car mine de rien, les exams viennent juste de se terminer et on n'était pas très en forme.

Comme les élèves de notre classe étaient plutôt nombreux à repartir chez eux, c'était la dernière fois qu'on se retrouvait. On s'est quittés sur deux souvenirs : Denis l'ukrainien nous a donné des pièces de monnaie de son pays, et Ernest notre délégué guitariste du Kirghizistan nous a à chacun distribué des petites graines commestibles de son pays, un peu comme des graines de tournesol en plus gros. Cette graine doit nous rappeler le conte coréen que nous avons étudié en classe, qui relate l'histoire de deux frères, l'un méchant et l'autre gentil qui reçoivent chacun une graine enchantée. Une fois plantée, la graine donne une calebasse remplie de richesses pour le gentil frère, et une calebasse contenant un démon pour le méchant.



Deux notes pleines d'amitié sur lesquelles s'achève ce trimestre d'hiver !

Au printemps l'aventure continue (et ça va pas être de la tarte), alors continuez à me lire, et un grand merci pour tous vos commentaires !
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commentaires

C
Super une fin de trimestre comme celle-là : examens réussis , bonne ambiance , soirée d'adieu sympa ... dommage de changer de copains de classe aussi fréquemment . Espérons que le trimestre prochain se passera de la même façon .
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