Bonjour !
D'abord, toutes mes excuses pour ce long hiatus... Contrairement aux idées reçues, la vie d'étudiant est loin d'être une sinécure, surtout en Corée. Des fois, au milieu de mes disserts de 15 pages, ça me donnait envie de tout plaquer pour commencer à écrire un concerto pour vuvuzela ou un roman de vampires qui se passerait dans une école de magie...*
Mais heureusement, même les pires choses ont une fin, et j'ai pu profiter un peu de la vie quand les exams se sont terminés. Et hurler en choeur avec les diables rouges est un parfait défouloir !
Je passerai sur la prestation fort minable de notre équipe nationale, pour me concentrer sur le parcours plus qu'honorable des guerriers taeguk, les footballeurs sud-coréens. Et à chaque fois, leurs supporters nommés les diables rouges nous mettaient le feu ! Lorsde la dernière coupe du monde en Allemagne, j'en parlais déjà ici. Franchement, il est rare de voir une ambiance aussi festive et pourtant aussi sûre. Contrairement, à ce qui se passe en Europe, les soirs de matchs, il y n'y a pas de casse, ou si peu. Aussi quand une copine m'a envoyé un texto pour me proposer d'aller sur la place de l'hôtel de ville pour regarder le match Corée - Nigeria, même si le match commençait à 3h du matin, je me suis dit qu'après tout, on ne vit qu'une fois.
Avec quelques autres fières demoiselles de la GSIS de Ewha, nous nous sommes équipées de la panoplie indispensable du supporter. L'incontournable t-shirt rouge, les écharpes, les serre-têtes en forme de cornes qui clignottent, les tatouages qui sont un cauchemar à ôter le lendemain, les pizzas, les chips ET LES BIERES !
Arrivées sur place à 23h, l'endroit est déjà blindé :
Désolée pour la piètre qualité des photos de nuit. On va dire que c'est de l'art abstrait...
On a commencé par regarder le match Argentine - Mexique (si je ne me trompe pas). A la fin, notre copine mexicaine faisait une petite mine...
Ensuite, les diables rouges se sont entraînés sur quelques-uns de leurs chants mythiques, comme Pilsung Korea :